Concrètement, investir dans l’immobilier est un gage de sécurité financière. Les prix restent stables, avec un taux d’acquisition plus ou moins modéré et des demandeurs toujours plus nombreux. Les marges de négociation demeurent également constantes, ce qui permet d’affirmer que le secteur foncier représente une valeur refuge, au même titre que l’or. Si l’immobilier permet d’avoir un bon ROI, la colocation, si elle est bien maîtrisée, assure un cash-flow conséquent. Mais comment faire pour la rentabiliser au maximum ?
Privilégiez le meublé au détriment de la location nue
La colocation est une autre forme d’investissement immobilier qui vous permet de générer des revenus supplémentaires de manière régulière et continue. Contrairement à une simple location, elle vous permet de louer votre appartement à deux ou plusieurs locataires. Ce qui, contrairement à la mise en location d’un studio classique, vous permet d’obtenir un loyer plus élevé. Généralement, ce sont les étudiants ou encore les jeunes actifs qui recherchent ce type de location dans l’optique de réduire leurs charges. Depuis maintenant quelques années, la demande sur le marché de la colocation a connu une hausse. Les personnes divorcées ainsi que les personnes âgées se tournent progressivement vers cette forme de location, si bien que l’ANIL a annoncé que la colocation tenait actuellement 10 % du marché locatif. C’est, de ce fait, une bonne piste pour rentabiliser rapidement votre investissement et bénéficier d’une rentrée d’argent plus régulière. D’une certaine manière, la colocation se présente comme une location meublée, mais en plus évoluée. D’autre part, un contrat de colocation ne diffère pas spécialement de celui d’une location classique. En revanche, cela vous permet de profiter d’avantages plus intéressants.
Optimiser la rentabilité de votre investissement
Certains propriétaires s’étant lancés dans la colocation génèrent un cash-flow si intéressant que vous vous dites certainement qu’il vous suffit d’investir également dans la pierre pour gagner plus d’argent. Mais en réalité, comme dans tout autre secteur, le foncier recèle des vices cachés qu’il est important de connaître pour vous éviter d’investir dans un gouffre financier. Vous devez notamment effectuer une étude approfondie de l’état réel du marché foncier dans la zone où vous désirez faire une acquisition. Il est également impératif de choisir un bien qui recèle un fort potentiel. La meilleure solution est de collaborer de près avec un agent immobilier. C’est un professionnel qui vous guidera dans vos choix et qui vous informera en toute transparence sur les éventuels travaux que vous devez effectuer sur le bien avant de pouvoir le mettre en colocation. D’autre part, investir dans l’immobilier colocatif s’avère plus rentable qu’un investissement classique dans la mesure où le prix d’acquisition d’un immeuble au mètre carré peut largement diminuer suivant la surface totale. D’une certaine manière, si vous investissez dans un logement d’environ 100 mètres carrés par exemple, vous pourrez y loger 4 colocataires. Contrairement à l’achat et à la mise en location d’un studio, un logement de 100 mètres carrés vous revient moins cher tout en vous permettant de bénéficier d’un rendement plus conséquent. Qui plus est, vous serez peu confronté à la carence locative, car les demandes dans ce secteur ne cessent de croître.
Un point sur le contrat de bail
L’avantage dans la colocation à Tarbes, à Lyon, à Bordeaux ou ailleurs, réside aussi dans son aspect plus ou moins collectif. Les colocataires vivent en quelque sorte en communauté restreinte. Si l’un d’eux venait à quitter le logement, les autres peuvent entreprendre des démarches pour lui trouver un remplaçant afin de préserver la même part de loyer que chacun doit payer. Pour ce faire, vous, ou les colocataires, pouvez publier une annonce sur des sites comme https://www.colocation-tarbes.com. En tout cas, pour vous assurer de toujours percevoir la somme qui vous est due pour la colocation, vous pouvez inclure une clause de solidarité dans le contrat de bail de chacun de vos colocataires. Par ailleurs, si ces derniers sont des étudiants, il vous est possible d’y engager également leurs parents comme garants. De cette manière, si l’un des colocataires ne s’acquitte pas de ses obligations, les autres devront être solidaires et combler les manques. Notez également que contrairement à un contrat de location classique, celui de la colocation vous offre plus de flexibilité. Le bail minimum est, par exemple, fixé à une année et vous pouvez facilement évincer un locataire indélicat, en lui donnant un préavis de 3 mois au lieu de 6 pour une location normale. Qui plus est, suivant les éventuelles plus-values dont peut jouir votre bien en tenant compte par exemple du quartier ou de l’immeuble où il se trouve, vous êtes entièrement libre de réviser à la hausse votre loyer.